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1. |
Le Long des Charniers
04:35
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Nulle parcelle, nul sanctuaire
Ou ne résonne ce murmure
Nul organe, nul viscère
Épargné par la souillure
De ce souvenir atroce...
De cette passion féroce...
Il me semble que son râle ostensible
Inonde de ses miasmes cette terre insensible
La scarifiant tel un sadique dément
Zébrant son corps de sillons d'argent
Pour y immiscer le fruit de son obsession
La semence de sa présence irrémissible
En articulant sa macabre scansion
Réduisant à néant le champ des possibles
Errance en ces sphères, au delà des cohortes
A l'ombre des ramures ou ne fleuris que chaire morte
Pour y immiscer le fruit de son obsession
En articulant sa macabre scansion
Brise éthérée,
Il me semble que le chuchotement
Lueur cendrée,
Réitère sa litanie incessante
Murmure dévasté,
Et immisce minutieusement
Silhouette profanée,
Son hystérie dévorante
Nulle parcelle, nul sanctuaire
Ou ne résonne ce murmure
De ce souvenir atroce...
De cette passion féroce...
Au bord des charniers
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2. |
L'Oeuvre des Convulsions
06:05
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A l'issue des allées pavées au cœur des ombres
Jonchée sur l'amas que le tertre surplombe
Elle affale son corps sur la terre de la tombe
Son visage dément enfouis dans les décombres
Et je pénètre...
Tandis que son corps se déforme
D'une manière monstrueuse
Et que sa raison ne s'endorme
D'une torpeur langoureuse
Une voix :
« Tirez la donc Messieurs, car elle va mourir »
Et la horde beuglante des secours d'accourir
Finalement seule la froide caresse de l'épée
Pour apaiser l'ardeur des pulsions hébétées
Et je pénètre...
Et je lui montre alors les débris d'un soleil
Noyant l'immensité d'un ciel sans azur
Les tréfonds argentés d'une cité sans pareille
Sa splendeur aveuglante, le feu de ses dorures
Et je pénètre...
J’inonde sa bouche de mes plus noires prophéties
Et je met à genou son audience alanguie
Au rythme de ses mains frappant son visage
Esclavage
Je lui montre alors l'éclat d'un soleil
Les tréfonds argentés d'une cité sans pareille
Mon étreint cruelle
Subjugue ses fantasmes
La vie s'échappe d'elle
A chacun de ses spasmes
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3. |
Confluence
05:49
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Un million de tourbillons mordorés
Dévalant les rivages des oubliés
Issue du plus lancinant des chagrins
A l'abord de la lourde porte d'airain
Au détour des méandres hallucinés
Ils se ruent sur le vieillard détrempé
Transpercé par la fureur de l'onde
Terrassé en ces contrées immondes
La douleur mêlée à la haine
Le poison mêlé à la peine
La voracité de la flamme
Alliée à l’abstinence des âmes
Un million de flammes courroucées
Traversant l'onde endeuillée
Ralliant les eaux empoisonnées
Viennent grossir le corps décharné
Un million d’existences fantasmées
Bâties sur les erreurs délaissées
Immergées au cœur de l'entropie
Maelstrom des souvenirs travestis
Aux tréfonds des cavernes battues par l'écume
A l’abri de l'espoir que son souffle consume
Il s'affaire en ces eaux, ourdissant son effroi
Pour l'exhaler, amer, sur la terre en émoi
Les noires ondes de la haine rejoignent le flux funèbre
Entrailles de la Nuit, rejeton des ténèbres
Entité convulsive au visage grimaçant
Qui de son nom terrasse les briseurs de serments
Le silence règne alors
Sur le palus central
Il hurle de dehors
De son chant sépulcral
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4. |
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Au cœur d'un millier de trépas
Ces rivages infinis au bord du temps
Echo perdu, éclat distant, sursaut tremblant
Lueur captive, les ombres veillent
Ironie furtive, horrible sommeil
Elle abandonne son dernier éclat
A l'étreinte mortifère de saturne
Gisante dans un millier de trépas
A travers les relents nocturnes
Lueur captive, les ombres veillent
Ironie furtive, horrible sommeil
Immergé dans les méandres tourbillonnants
Ballotté dans les affres du temps
Elle parvient à se hisser
A la hauteur des nuées
Se baigner dans la lumière
Bernant le spectre d'hier
Au cœur d'un millier de trépas
Sans retenue elle célèbre
Cette victoire narquoise
Pour entendre hurler les ténèbres
Tandis que son être brisé s'embrase
Au cœur d'un millier de trépas
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5. |
La Lumière du Temple
06:43
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La flamme noire danse sur la potence
S'affolant en ma présence
Elle corrompt l'obscurité du soir
En me narguant sur son perchoir
Chacun de ses mouvement
Est comme une réponse
A mes songes déments
Que son ombre dénonce
Étrange écho à ma haine
Reflet tremblant d'une angoisse soudaine
Et alors qu'elle dévore
Les silhouettes chancelantes
Qui nimbent les contreforts
De mes contrées rampantes
Les volutes s'échappant
Des ses entrailles blêmes
S'animent machinalement
Au rythme de mes blasphèmes
J'empoigne d'un geste la lampe narquoise
Pour la lancer dans l'eau turquoise
Deux ailes immondes jaillissent de la flamme
Lorsque l'être céleste éructe ses blâmes
Nulle lumière ici
Nulle chaleur, nulle couleur
Ces souvenirs ruissellent de ses entrailles
Nul espoir ici
Nulle ardeur, nulle valeur
Ces promesses gisent au cœur de la faille
Voyez-le devenir
Plus noir que le charbon
Voyez son corps pourrir
Les miasmes ronger son front
Le poison embrasant ses ailes
Transperce l'obscurité du ciel
Alors qu'il hurle son désespoir
Les ténèbres chantent à ma gloire
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6. |
L'Ineffable
06:52
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Les silhouettes apaisantes des briseuses de serments
Exsudant leurs mystères au seuil de la raison
Une pâle réminiscence aux murmures entêtant
Irrépressible appel aux investigations
Il me semble discerner
Dans ce flot d'immondice
Le visage convoité
Au bord du précipice
A chacun des regard
Scrutant sa perfection
Jaillit un flot d’escarres
Déchirant son plastron
A chacune de mes découvertes
Je la mêne tous droit à sa perte
A chacune des révélations
S'ameunuise l'ardeur des passions
Les restes suppurants
Poignards défigurant
A l'assaut de son corps
Le nectar en ichor
C'est comme cette promesse
D'un futur sans espoir
Splendide prophétesse
Souillée par le savoir
A chacun des moments de l'agonie du temps
Ses contours vacilles à l'approche du néant
A chacune de mes questions
Elle meurt un peu plus encore
Au rythme des mutations
Ses arcanes me dévorent
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7. |
Lueur Captive
02:21
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